Ainsi, la mortalité à cinq jours dans l’enquête USIK 1995 était de plus de 12 % entre 76 et 80 ans et de près de 20 % au-delà de 80 ans [3]. De même, la prévalence du choc cardiogénique augmente fortement avec c-Met inhibitor l’âge. En revanche, l’âge n’apparaît plus comme un facteur important pour la survenue de plusieurs types de complications ; en particulier, il n’y a pas de lien clair avec le risque d’accident vasculaire cérébral. De même, et en contradiction avec des observations antérieures [17], l’âge
n’apparaît pas comme un déterminant essentiel du risque de saignement grave ; il faut sans doute y voir un lien avec l’utilisation fréquente de la voie radiale lors des stratégies invasives (dans le NSTEMI, deux-tiers des patients de 85 ans et 54 % dans le STEMI). Par rapport aux données antérieures, on constate une meilleure application des traitements recommandés à la phase aiguë de l’infarctus en 2010. Cette amélioration des pratiques va de pair avec une diminution sensible des OSI906 complications de la
phase aiguë, dont il y a tout lieu d’espérer une influence favorable sur le pronostic à long terme de ces patients, qui restent malgré tout particulièrement fragiles. les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en relation avec cet article. Financements : le registre FAST-MI Terminal deoxynucleotidyl transferase 2010 a été soutenu par des bourses des laboratoires MSD, Daiichi-Sankyo et Eli-Lilly, AstraZeneca, GSK, sanofi-aventis et Novartis. “
“La grippe est une infection respiratoire aiguë qui évolue par épidémies et qui touche chaque année 2,4 millions de personnes en moyenne en France [1]. Elle est due à Myxovirus influenza dont il existe trois types majeurs (A, B et C), le type A étant
le plus virulent et le plus épidémiogène. La grippe est caractérisée par une symptomatologie de début brutal associant une fièvre élevée, des frissons, des myalgies et des signes respiratoires tels que la toux. D’autres virus à tropisme respiratoire peuvent être responsables de syndromes grippaux dont l’évolution est le plus souvent bénigne. Le diagnostic virologique de la grippe repose sur la recherche du virus par PCR à partir d’un prélèvement nasopharyngé. La culture, moins sensible et plus longue, est réservée aux études épidémiologiques et à la recherche de résistances. Les données recueillies au cours des épidémies saisonnières, ainsi que celles obtenues lors de la pandémie grippale de 2009 permettent d’évaluer les risques de la grippe survenant en cours de grossesse pour la femme enceinte, le fœtus et celles de la grippe chez le nourrisson. Les éléments concernant l’efficacité et la tolérance de la vaccination antigrippale dans ces populations sont aussi plus nombreux.